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Faut-il craindre un krach immobilier en 2018 ?

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Faut-il craindre un krach immobilier en 2018 ?

Ces dernières années ont été marquées par une baisse importante des prix des logements, des taux d’intérêt bas et des mesures gouvernementales censées favoriser l’investissement immobilier dans des conditions avantageuses comme le propose http://cofim.eu/investir-dans-limmobilier/. Mais, ne faut-il pas y voir les prémices d’un krach immobilier ?

La création d’une bulle spéculative immobilière

Une bulle spéculative dans le secteur de l’immobilier se caractérise par une augmentation significative et rapide des prix au mètre carré et des actifs immobiliers. C’est cette situation que la France a connue entre 2002 et 2016 où les prix des biens immobiliers se sont envolés enregistrant une hausse de près de 200 %. Cela a entraîné un écart important entre les revenus des salariés qui souhaitent réaliser un investissement immobilier et le prix des biens. Ils doivent alors s’endetter plus qu’ils ne peuvent le supporter pour devenir propriétaire.

Pour comprendre plus en détail le fonctionnement de la bulle spéculative dans le domaine de l’immobilier, cliquez ici.

Mais lorsqu’une bulle spéculative se créer, il y a toujours un moment où elle éclate laissant place à un krach immobilier voire même à une crise économique. Cela peut-il avoir lieu en 2018 ?

Est-ce le bon moment pour effectuer un investissement immobilier ?

L’investissement immobilier est le placement préféré des Français qui y voit une valeur sûre et un bon moyen de s’assurer une rente lors de la retraite. En effet, 70 % des Français déclarent privilégier l’investissement immobilier parmi tous les types d’investissement possibles. Cela se traduit notamment par les investissements dans les assurances-vie dont une grande partie est investie dans l’immobilier. Et, les organismes d’investissement collectif dans l’immobilier comme la SCPI connaissent un succès grandissant. Mais, il est aussi porteur de notre croissance puisque le logement résidentiel représente 6 % du PIB de la France et génère 7 % des emplois. Des chiffres qui peuvent encore être envisagés à la hausse si on prend en compte les services annexes de l’immobilier comme les syndics ou les agences.

L’autre caractéristique du secteur de l’immobilier est de ne pas avoir connu une rectification significative depuis les années 1990. En effet, pour ce qui est de l’immobilier résidentiel, le ratio entre le prix des logements et les revenus médians annuels est de 1,69 pour une moyenne qui devrait être de 1. Un taux majoré à 2,94 sur Paris. Cela traduit le fait que si la baisse des taux doit favoriser les achats immobiliers, les conditions de transaction se sont détériorées.

Pour ce qui est de l’investissement commercial, le taux de rendement se calcule en fonction du rapport loyers/prix. Il apparaît dans ce domaine que les taux ont chuté de 3 % et que la rentabilité après impôts a disparu.

Ces aspects peuvent laisser penser que le krach immobilier est en marche mais la réelle question est de savoir ce qui va réellement l’enclencher. En effet, ce sont généralement un ensemble d’éléments qui entraînent l’éclatement de la bulle spéculative qui dans ce cas pourrait être une remontée des taux ces derniers mois et les dernières mesures gouvernementales qui ne sont pas en faveur de l’investissement immobilier. Ainsi, le gouvernement a intégré les SCPI et OPCI dans l’assiette de l’IFI et la fiscalité sur le PEL comme sur les assurances-vie de plus de 150 000 € a augmenté significativement. Ces mesures interviennent au moment où la bulle spéculative immobilière se fragilise et pourrait donc entraîner son éclatement et le krach immobilier lors des douze prochains mois.

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