Aujourd’hui, on constate que de nombreuses personnes se trouvent face à une situation de surendettement.
De ce fait, comment réussir à payer les échéances ? Pourquoi ne pas procéder à la vente à réméré ? En effet, cette méthode est encore peu connue actuellement, pourtant, elle très efficace pour payer les échéances. Petit tour d’horizon sur la vente à réméré.
Qui est concerné à la vente à réméré ?
Par définition, une vente a réméré est un contrat de vente qui permet à un propriétaire de vendre temporairement sa maison tout en continuant de l’occuper et de la racheter plus tard.
Avant de se lancer dans ce projet, il est toujours à noter que cette méthode est généralement faite pour les personnes qui se trouvent face à une situation d’endettement et qui n’ont pas la possibilité de payer les échéances.
La vente peut aussi se faire dans le cas où le montant à rembourser peut être couvert avec la vente d’un bien immobilier. On peut donc recevoir une somme importante avec la vente de la maison, suffisante pour rembourser le crédit, ainsi que les frais liés à la vente.
C’est également la meilleure option si vous souhaitez éviter la saisie de vos biens, prononcés par les juges. Une fois que les dettes sont réglées, le client doit stabiliser à nouveau sa situation financière pour repartir d’un bon pied.
Quelles sont les différentes étapes de la vente à réméré ?
Lors de la vente à réméré, on doit procéder à deux étapes : l’évaluation de la situation ainsi que l’établissement du contrat de vente. La première étape consiste à déterminer si la vente correspond à sa situation financière.
Pour ce faire, il faut avant toute chose estimer la valeur du bien immobilier et déterminer le montant total de la dette. Si ce dernier est inférieur à 70 % à la valeur du bien immobilier, il est possible de procéder à la vente à réméré. Par la suite, si vous souhaitez racheter le bien, il faut également considérer les frais de notaire ainsi que les frais des indemnités de logement.
Quant à la deuxième étape qui est l’élaboration du contrat de vente, comme son nom l’indique, elle consiste à rédiger un contrat devant le notaire. Dans un contrat de vente doivent figurer des points importants comme la durée du contrat, le prix initial de la vente, le prix de rachat (dans le cas où l’investisseur prévoit des indemnités de risques) et le montant des indemnités de logement.
Que se passe-t-il après la vente ?
Une fois que le contrat a été signé, le vendeur est considéré comme le locataire de la maison. Et bien sûr, comme tout locataire, il doit verser un loyer à son investisseur durant toute la durée de la transaction.
Généralement, ce loyer, également appelé indemnité d’occupation, est compris entre 1 à 5 % du montant du bien. Sans oublier que les charges foncières ainsi que les travaux d’entretien sont également à la charge de l’ancien propriétaire. Une fois que le contrat de vente à réméré touche à sa fin : deux options s’offrent au vendeur : soit il rachète son bien, soit il le cède à l’investisseur.
Dans le premier cas, il doit rembourser le prix initial du bien ainsi que la totalité des frais supplémentaires et justifier qu’il a bien payé les indemnités d’occupation tout au long du contrat.
Par contre, si le vendeur n’arrive pas à résoudre ses problèmes financiers, le bien immobilier devient la propriété de l’investisseur. Et dans ce cas, l’ancien propriétaire doit quitter les lieux dans un délai précis.